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Elle aurait voulu qu’il vive ses derniers jours dans notre Maison

31-08-2021

Elle aurait tant aimé qu’en levant les yeux au réveil, il puisse les poser, à travers la fenêtre de sa chambre, sur les oiseaux qui butinent dans les mangeoires.


Elle aurait tant aimé qu’il puisse s’endormir paisiblement, le soir, bien enveloppé dans une magnifique courtepointe tissée généreusement à la main, après avoir écouté les mots réconfortants de l’infirmière qui lui a apporté la petite collation qu’il avait demandée.


L’époux de Joy Osborne n’a pu recevoir ces cadeaux de fin de vie. Il est plutôt décédé dans une chambre d’hôpital, avant l’ouverture de la Maison en 2010.


Deux des amies de Joy, Lynda Burnham et Diane Laliberté  ont pu, elles, vivre leurs derniers jours chez nous, il y a un peu plus de trois ans. « On sent que c’est un endroit très spécial. Les chambres sont comme chez soi, tout le personnel est si gentil… », se rappelle celle qui a décidé de participer à la Marche au bénéfice de la Maison, le dimanche 12 septembre au parc nature Les Forestiers de Saint-Lazare.


Pour la mordue de marche qu’elle est, cela allait un peu de soi. Joy a décidé, à l’hiver 2020, de tromper l’ennui du confinement en parcourant à la marche, dans et autour de sa maison, la distance entre Saint-Lazare et Ottawa. Puis quelqu’un lui a suggéré de combiner cet exercice avec une collecte de fonds au bénéfice d’un organisme à but non lucratif.


Et voilà que surgissait l’annonce de la tenue de la Marche de la Maison, au début de l’été.


Elle a décidé d’y participer parce qu’elle souhaite ardemment que d’autres puissent recevoir, dans cette Maison, les soins si réconfortants qui ont adouci la fin de la vie de ses deux amies.


Cette humanité sans bornes où rien n’est trop complexe quand il s’agit du bien-être de ces personnes et de leurs proches.


« Pour les membres du personnel, rien n’est trop de trouble pour que les patients et leurs proches soient confortables », renchérit Joy.